Couture sur machine à coudre

Le coronavirus aura eu de nombreux effets sur notre société. Et pour certains, on ne peut qu’espérer qu’ils sont là pour rester ! C’est le cas pour l’entraide de la part de nombreux bénévoles à travers la France, qui vient en soutien aux soignants, mais aussi aux producteurs agricoles et aux personnes les plus fragiles. On savait déjà que des couturières s’étaient attaquées au manque de masques, mais c’est maintenant à la confection de surblouses qu’elles devront travailler.

Les volontaires se remettent à la couture

Cette fois, ce sont les Hôpitaux de Saint-Maurice qui ont émis un appel à bénévoles à la population, tout au moins à ceux qui savent utiliser une machine à coudre. Ils sont en manque de surblouses, car elles protègent efficacement le personnel soignant et il existe un risque de pénurie d’approvisionnement à l’horizon. Le tissu et les patrons sont fournis, il ne manque plus que la main d’œuvre, bien que 146 volontaires aient déjà offert leur aide, et que la production ait débuté mardi dernier.

Plusieurs ont ressorti leur machine à coudre de son espace de rangement et d’autres, adeptes du DIY, étaient déjà prêts. Pour ceux qui pensaient s’y remettre prochainement, il n’y a pas de meilleur moment que maintenant. Pourquoi ne pas joindre l’utile à l’agréable et apprendre ou se remettre à coudre pour une bonne cause. Pour ceux qui sont à la recherche d’une machine à coudre, ils trouveront un comparatif utile ici.

Une idée trouvée suite à la lecture d’un article de journal

Les hôpitaux de Saint-Maurice ont eu l’idée de faire coudre des surblouses par des bénévoles en reprenant l’exemple des couturières de la Creuse qui en ont conçues avec du voile d’hivernage. Ce tissu est utilisé dans les champs et les jardins afin de protéger les plantes en hiver. La directrice des HSM affirme avoir lu un article sur celles-ci dans le journal de La Montagne, et cette idée est tout de suite apparue comme une solution potentielle au manque de surblouses dans leurs services.

Après avoir fait valider la matière par le service d’hygiène et s’être assuré qu’elle était lavable, la direction s’est approvisionnée suffisamment en matière. Pour ce faire elle en a acheté une certaine quantité, mais elle a aussi reçu des dons d’un paysagiste indépendant du Mans ainsi que d’une école du Brueil. Tous dons supplémentaires seront les bienvenus, insiste la directrice. L’objectif est de faire produire un minimum de 800 surblouses par jour par des bénévoles qui serviront dans les hôpitaux HSM, mais aussi pour l’hôpital des Murets, à La Queue-en-Brie.

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