Bébé tenant le doigt de la main de sa mère

Avoir des enfants fait partie des projets de beaucoup de personnes, de couple ou non. Toutefois, les problèmes d’infertilité et de stérilité sont une réalité bien triste qui touche en moyenne un couple sur six, mais c’est une envie aussi chez les couples du même sexe. Ainsi, lorsque la procréation biologique devient impossible, quelques alternatives sont possibles.

Trouver une mère porteuse à l’étranger

Femme enceinte en rdv gynécologique

Avoir recours à une mère porteuse est une des solutions à votre portée lorsque vous avez épuisé tous les recours qui vous sont donnés. Encore appelée gestation par autrui (GPA), cette option est très utilisée par les femmes nées avec la pathologie de Rokitansky-Kuster, c’est-à-dire celles qui n’ont pas d’utérus, mais aussi pour les couples avec des problèmes de stérilité ou encore les couples de même sexe par exemple.

Elle est aussi destinée aux femmes ayant subi une ablation ou un traumatisme des organes reproducteurs au cours d’une chirurgie ou une délivrance hémorragique. Cette pratique étant fortement controversée à cause des valeurs morales, éthiques et psychologiques, plusieurs pays ont entériné son interdiction.

C’est le cas de la France, depuis l’entrée en vigueur de la loi bioéthique de 2010 et de l’article 16-7 du code civil. Pour les pays qui autorisent le processus, le prix d’une mère porteuse est au minimum 50 000 euros et peut facilement dépasser les 200 000 euros.

L’un des avantages de la procréation GPA, c’est que l’enfant possède les propriétés génétiques de ses parents et non seulement ceux de la mère porteuse.

Adopter, pour faire le bonheur d’un enfant

Après maintes tentatives pour procréer, il peut arriver que les alternatives pour avoir un enfant biologique soient toutes épuisées. L’adoption apparaît alors comme une solution tout à fait viable pour combler le désir de fonder une famille. En bref, il s’agit d’un long processus juridique permettant à un enfant d’être intégré dans un foyer ou un cadre familial heureux et équilibré.

Bien entendu, sa présence vient alléger la douleur ou la frustration des parents et leur redonner le sourire, tout en faisant le bonheur d’un enfant. D’ailleurs, selon les professionnels du milieu, adopter un enfant et en prendre soin constitue un bon moyen de faire le deuil de ses rêves de maternité naturelle ou médicalement assistée.

Essayer la fécondation in vitro

Femme annonçant sa grossesse à son conjoint, ils sont heureux

La procréation médicalement assistée a connu de nombreuses avancées depuis les tous premiers essais. L’une de ses formes les plus modernes et moins douloureuses pour le couple est la fécondation in vitro qui est un recours après l’arrêt des tentatives d’insémination artificielle. C’est une méthode pointilleuse qui consiste à féconder un ovocyte avec un spermatozoïde en laboratoire. L’embryon naît et se développe donc in vitro, jusqu’à ce qu’il soit viable, puis il est implanté dans l’utérus de la future maman. La FIV est conseillée aux femmes :

  • En ménopause précoce
  • En infécondité idiopathique
  • Ayant des problèmes aux trompes
  • Dont le corps est en incapacité de secréter des ovocytes

Du côté des hommes, la FIV est préconisée lorsque le spermogramme est défaillant ou dans les cas d’azoospermie. Cette solution et un travail de longue haleine pour les couples, tant physiquement que moralement, mais qui les comble de bonheur lorsque la FIV a fonctionné.

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