Des doceurs

Vous venez de recevoir un diagnostic médical et vous voulez être sûr que le diagnostic est correct et que votre plan de traitement est le meilleur pour vous. Obtenir un deuxième avis médical auprès d’un autre prestataire de soins de santé peut vous aider à prendre des décisions éclairées, vous mettre à l’aise – et dans certains cas, vous sauver la vie.

Quel est l’intérêt d’un deuxième avis ?

La science médicale évolue rapidement, et les nouvelles approches peuvent offrir moins d’effets secondaires et un temps de récupération plus court. La formation et l’expérience des médecins en matière d’affections et de traitements varient.

En même temps, la médecine n’est pas une science exacte. Les tests peuvent ne pas être concluants et il peut y avoir différentes approches qui sont toutes deux efficaces. Un médecin combine des connaissances sur la médecine et sur vous, l’individu, pour guider les décisions relatives au traitement.

Un deuxième avis peut répondre à des questions comme :

Y a-t-il une personne ayant une expertise particulière dans mon état qui pourrait avoir quelque chose à ajouter ?
Existe-t-il d’autres options pour traiter ce problème ?
Quels sont les avantages et les inconvénients de chacune d’elles, et laquelle est la meilleure pour moi ?
Les autres médecins sont-ils d’accord avec le diagnostic et le plan de traitement ?
Si les résultats des tests ne sont pas clairs, faut-il les répéter ou existe-t-il d’autres moyens de le savoir ?

Pourquoi certains patients ont-ils peur de consulter un second professionnel de santé ?

Certaines personnes hésitent à obtenir un deuxième avis, même lorsqu’on les y encourage. En général, cette hésitation provient d’un des mythes courants concernant les secondes opinions, mis en évidence ci-dessous :

Mythe n°1 : Mon médecin sera contrarié

La plupart des médecins accueillent favorablement l’avis des autres médecins. Nombreux estiment qu’obtenir un deuxième avis avant une opération est une bonne pratique médicale et que les médecins ne devraient pas être offensés lorsqu’un patient en demande un. Vous pouvez aborder la chose simplement auprès de votre médecin : « Vous savez, c’est une décision importante pour moi, et j’aimerais parler avec un ou deux autres experts afin de me sentir complètement confiant dans notre plan de traitement ».

Mythe n°2 : C’est trop difficile.

Il faut tellement de temps pour obtenir un rendez-vous – et il y a tellement de travail et de paperasse à faire

Si vous obtenez un deuxième avis au sein du même système de santé, cela peut simplifier le processus. Le personnel du programme de deuxième avis peut vous aider à identifier un ou plusieurs médecins, à recueillir pour vous les dossiers médicaux et autres résultats de tests, les images et les lames de pathologie, et à les envoyer au deuxième prestataire. Avec une approche d’équipe coordonnée, le processus peut être très efficace.

Il est aussi possible de solliciter un second avis médical en ligne comme le propose Deuxième Avis via son site deuxiemeavis.fr Le site permet en effet de recevoir un avis médical sous 7 jours. Il suffit aux patients d’envoyer leur dossier médical et de créer leur profil en ligne.

Mythe n°3 : Ce sera cher

La plupart des mutuelles santé couvrent les contre-expertises pour les procédures médicalement nécessaires. Certains exigent même que vous obteniez un deuxième avis. Dans les cas complexes, ils prennent en charge un troisième avis. Il est important de vérifier auprès de votre assureur pour vous en assurer.

Lorsque le deuxième avis trouve une approche moins invasive (comme l’utilisation d’une minuscule incision et d’un scope au lieu d’une grande ouverture) ou qu’il peut être effectué en ambulatoire, il peut vous épargner des douleurs et un temps de récupération. Et ils peuvent réduire le coût des hospitalisations de nuit.

Mythe n°4 : Mon état de santé ne met pas ma vie en danger, donc je ne devrais pas me donner la peine

Quel que soit votre état, qu’il mette votre vie en danger ou non, vous devez vous sentir à l’aise et confiant dans votre diagnostic et votre traitement. Il vaut mieux prévenir que mal soigner !

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